Irak : l'UNICEF s'attend à quelque «700 000 deplacés» de Mossoul
"...P. H. : On lance un appel à toutes les parties de respecter la loi humanitaire internationale pour assurer que les gens puissent se mettre à l’abri du danger et aller là où ils veulent. Mais ce qui nous inquiète vraiment est que des enfants, de tous les âges, sont bloqués dans la ville...."
Un Remarque Refus
Non , catégoriquement Non!La Loi Humanitaire Internationale et La Paix! Assurez donc que la coalition internationale et les avions de combat belges, retournent chez eux immédiatement et que les gens et les enfants puissent se mettre à l’abri du danger chez eux, leur Patrie, réellement! Assez d'hypocrisie, manipulation et mensonges criminels!
Maria L. Pelekanaki
RT : Récemment le Croissant-Rouge en Irak a exprimé ses préoccupations face au début de l’opération à Mossoul, déclarant que plus d’un million d'individus risquaient d'être déplacés. Comment voyez-vous la situation ?
Peter Hawkins (P. H.) : Mossoul est une ville d’environ 1,2-1,5 millions d’habitants. Avec une telle opération en cours, il faut s'attendre à ce que les gens soient déplacés. Nous ne connaissons pas le nombre exact de gens qui seront déplacés. L’UNICEF prépare de l’eau et des équipements sanitaires pour environ 700 000 personnes au total. Mais tout dépend de la façon dont cette évacuation se déroulera. Evidemment, si beaucoup de gens quittent très rapidement la ville, on sera submergé. Mais si de petits groupes sortent de la ville peu à peu, on peut gérer la situation.
RT : Quelle est la situation humanitaire actuelle dans la ville ?
P. H. : On lance un appel à toutes les parties de respecter la loi humanitaire internationale pour assurer que les gens puissent se mettre à l’abri du danger et aller là où ils veulent. Mais ce qui nous inquiète vraiment est que des enfants, de tous les âges, sont bloqués dans la ville.
L’approche à Mossoul est différente par rapport à ce qu'on fait dans d'autres situations, cela nécessitera un effort supplémentaire de notre partQuand ils arriveront à s’en sortir, il faut pouvoir leur porter une aide urgente ; s’ils sont déjà sortis et si les enfants ont besoin d’aide sociale ou psychologique, ou de vaccination, les équipes mobiles de l’UNICEF sont déjà à leur disposition. Mais, comme vous l’avez dit, il s’agit de la loi humanitaire internationale – nous appelons toutes les parties à respecter l’importance que représentent les enfants pour assurer la sécurité et protéger tous les enfants bloqués dans la ville de Mossoul.
RT : Comment comptez-vous procéder pour aider les deplacés de cette ville irakienne ?
P. H. : L’approche à Mossoul est différente par rapport à ce qu'on fait dans d'autres situations. Nous devons nous occuper des 3,3 millions de gens déjà déplacés en Irak, en plus jusqu’à 700 000 sont en train d’être déplacés [...]. Cela nécessitera un effort supplémentaire de notre part. Nous devons être sûrs que les enfants soient bien protégés où qu’ils se trouvent. On met des installations dans les endroits où ils peuvent arriver. Mais ce qui est aussi primordial, c’est que, après la reprise de Mossoul, il faudra encourager la reprise des services, pour que les enfants aient l’accès aux soins, à l’éducation, ce qui est la clé de l’avenir de Mossoul. Pour que cela ne se répète pas de nouveau. Nous savons que les forces militaires essaient de faire en sorte que tous ceux qui seront déplacés de Mossoul aient la possibilité de rentrer chez eux au plus vite pour reprendre une vie normale.
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