Tuesday, May 30th., 2017
Premières saisies de captagon en France -
750 000 comprimés à Roissy
Jihadist drug’: 137kg of psychostimulant seized at French airport, partly bound for Saudi Arabia
At least 137kg of Captagon, dubbed a “jihadist drug” and “the
drug of the Syrian conflict,” was seized at Paris Charles de Gaulle
Airport in a first for France, customs officials said, adding that half
of the illicit cargo was destined for Saudi Arabia.
The
drug was seized in January and February this year, the
Directorate-General of Customs and Indirect Taxes, a French law
enforcement agency, said on Tuesday.
READ MORE: Italian police seize 37 tons of drugs designed for ISIS in Libya
“This
is the first time this drug has been seized in France. The value of the
goods is estimated at around €1.5 million on the illicit market,” the statement said.
According to the customs services website, Captagon is a psychostimulant created in the late 1950s and now mainly consumed in the Middle East.
In January, customs officers at Charles de Gaulle Airport intercepted two industrial molds coming from Lebanon and destined for the Czech Republic.
“The drug was actually concealed [inside] the molds... In total, [customs officers] extracted some 350,000 pills with a total weight of 70kg,” the statement added.
France then launched an investigation together with the German and Czech authorities. It later appeared that the cargo was actually destined for Saudi Arabia, passing via Turkey.
A second batch of the “jihadist drug” was seized at the airport in February in a cargo heading from Lebanon to Africa.
“The [customs] agents [seized] 67kg of Captagon pills concealed… inside steel molds,” the statement added.
READ MORE: Saudi prince arrested on private plane with 2 tons of drugs - reports
Captagon, an amphetamine-type stimulant, is widely distributed in the Middle East, according to the UN Office on Drugs and Crime.
The drug is currently used by jihadists in several Middle Eastern war zones to enhance battle performance, according to various reports.
Captagon increases blood pressure, heart rate and alertness, Carl Hart, professor of psychology and psychiatry at Columbia University, told the Live Science website. Hart, however, dismissed the media claims that the drug can turn users into “supersoldiers.”
Premières saisies de captagon en France -
READ MORE: Italian police seize 37 tons of drugs designed for ISIS in Libya
According to the customs services website, Captagon is a psychostimulant created in the late 1950s and now mainly consumed in the Middle East.
In January, customs officers at Charles de Gaulle Airport intercepted two industrial molds coming from Lebanon and destined for the Czech Republic.
“The drug was actually concealed [inside] the molds... In total, [customs officers] extracted some 350,000 pills with a total weight of 70kg,” the statement added.
France then launched an investigation together with the German and Czech authorities. It later appeared that the cargo was actually destined for Saudi Arabia, passing via Turkey.
A second batch of the “jihadist drug” was seized at the airport in February in a cargo heading from Lebanon to Africa.
“The [customs] agents [seized] 67kg of Captagon pills concealed… inside steel molds,” the statement added.
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Captagon, an amphetamine-type stimulant, is widely distributed in the Middle East, according to the UN Office on Drugs and Crime.
The drug is currently used by jihadists in several Middle Eastern war zones to enhance battle performance, according to various reports.
Captagon increases blood pressure, heart rate and alertness, Carl Hart, professor of psychology and psychiatry at Columbia University, told the Live Science website. Hart, however, dismissed the media claims that the drug can turn users into “supersoldiers.”
Premières saisies de captagon en France -
750 000 comprimés à Roissy
Publié le : mardi 30 mai 2017 |
Récemment présenté comme « la
drogue du conflit syrien », en raison des ravages qu’il cause dans ce
pays, le captagon est un psychostimulant.
Deux importantes saisies de captagon ont été réalisées par les
douaniers de Roissy lors du contrôle de plusieurs chargements en
provenance du Liban en janvier et février 2017.
Le 4 janvier 2017, les douaniers de Roissy contrôlent deux moules industriels en provenance du Liban et à destination de la République Tchèque. L’ouverture du premier moule en acier d’un poids total de 700 kg nécessite l’utilisation d’outils industriels. Ce n’est qu’au bout de trois heures que les douaniers en viennent à bout. Mais, celui-ci s’avère vide. La drogue était en fait dissimulée dans les parois du moule. Le perçage de celles-ci et l’utilisation d’un endoscope permet alors la découverte du captagon. Le second moule contenait également des cachets. Au total, ce sont 350 000 comprimés qui sont extraits pour un poids total de 70 kg.
Une coopération avec les autorités allemandes et tchèques est alors mise en place grâce à l’attaché douanier français basé à Berlin dans le but d’identifier les destinataires en République Tchèque. Suite aux investigations, il s’avère que la cargaison est en réalité destinée à l’Arabie Saoudite, en passant par la Turquie.
Le 22 février 2017, les agents de Roissy ciblent une nouvelle importation de moules industriels en provenance du Liban et à destination d’Afrique. Les agents réalisent une nouvelle saisie de 67 kg de comprimés de captagon dissimulés de la même façon, dans les parois des moules en acier.
Selon les analyses réalisées en laboratoire, les comprimés sur lesquels sont inscrits les 2 "C" caractéristiques du captagon, contiennent de l’amphétamine et de la théophyline.
En 2016, la douane française a saisi 83 tonnes de drogue dont 236 kg d’amphétamines (dont 70,6 kg de méthamphétamines).
Album photo [Flickr]
Récemment présenté comme « la drogue du conflit syrien »,
en raison des ravages qu’il cause dans ce pays, le captagon est un
psychostimulant créé à la fin des années 50 et désormais principalement
consommé au Moyen-Orient.
C’est la première fois que cette drogue est saisie en France. La valeur de la marchandise est estimée à près de 1,5 million d’euros sur le marché illicite de la revente de stupéfiants.
C’est la première fois que cette drogue est saisie en France. La valeur de la marchandise est estimée à près de 1,5 million d’euros sur le marché illicite de la revente de stupéfiants.
Le 4 janvier 2017, les douaniers de Roissy contrôlent deux moules industriels en provenance du Liban et à destination de la République Tchèque. L’ouverture du premier moule en acier d’un poids total de 700 kg nécessite l’utilisation d’outils industriels. Ce n’est qu’au bout de trois heures que les douaniers en viennent à bout. Mais, celui-ci s’avère vide. La drogue était en fait dissimulée dans les parois du moule. Le perçage de celles-ci et l’utilisation d’un endoscope permet alors la découverte du captagon. Le second moule contenait également des cachets. Au total, ce sont 350 000 comprimés qui sont extraits pour un poids total de 70 kg.
Une coopération avec les autorités allemandes et tchèques est alors mise en place grâce à l’attaché douanier français basé à Berlin dans le but d’identifier les destinataires en République Tchèque. Suite aux investigations, il s’avère que la cargaison est en réalité destinée à l’Arabie Saoudite, en passant par la Turquie.
Le 22 février 2017, les agents de Roissy ciblent une nouvelle importation de moules industriels en provenance du Liban et à destination d’Afrique. Les agents réalisent une nouvelle saisie de 67 kg de comprimés de captagon dissimulés de la même façon, dans les parois des moules en acier.
Selon les analyses réalisées en laboratoire, les comprimés sur lesquels sont inscrits les 2 "C" caractéristiques du captagon, contiennent de l’amphétamine et de la théophyline.
En 2016, la douane française a saisi 83 tonnes de drogue dont 236 kg d’amphétamines (dont 70,6 kg de méthamphétamines).
La saisie en images
Douane TV [Vidéo - 2'02]Album photo [Flickr]
Contact Presse
- Isabelle Boustani-Dignocourt, Secrétaire général des douanes de Roissy : 01 48 62 63 79
- Nicolas Barraud, Service de presse de la douane : 01 57 53 42 11 - presse@douane.finances.gouv.fr